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News release

Les citoyens béninois aspirent à l’autonomisation des femmes en santé reproductive

15 May 2024 Benin
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Communiqué de presse
Key findings
  • La majorité des Béninois estiment que les filles et les femmes devraient décider elles mêmes si et quand elles doivent se marier (78%) et de combien d’enfants elles doivent avoir (60%) (Figure 1).
  • Plus de huit Béninois sur 10 (83%) approuvent que les filles soient autorisées à poursuivre leurs études même si elles tombent enceintes ou ont des enfants (Figure 2).
  • Plus des trois quarts (78%) des répondants pensent que les écoles devraient enseigner l’éducation à la sexualité aux jeunes afin de les aider à prendre des décisions en connaissance de cause (Figure 3).
  • La majorité des Béninois pensent que les contraceptifs doivent être accessibles à tous quel que soit le statut matrimonial (58%) ou l’âge (53%) (Figure 4).
  • Près de quatre Béninois sur 10 (36%) estiment que les femmes et les filles de leur communauté interrompent « occasionnellement » ou « souvent » leurs grossesses (Figure 5).
  • La majorité des répondants pensent que l’avortement est justifié si la grossesse représente un danger pour la santé de la femme (65%) ou résulte d’un viol ou de l’inceste (53%), mais ne l’est pas s’il s’agit des raisons de contraintes économiques (63%) ou d’une autre quelconque raison (66%) (Figure 6).

Selon les résultats de la plus récente enquête Afrobarometer au Bénin, la majorité des  citoyens souhaitent que les filles et les femmes soient libres de prendre les décisions  concernant leur mariage et leur procréation. 

Les Béninois pensent que les grossesses ne devraient pas être un obstacle pour la  scolarisation des filles et que les contraceptifs devraient être accessibles à toute personne  mature afin de prévenir les effets inattendus des rapports sexuels notamment les grossesses  indésirées. 

D’ailleurs, plus des trois quarts des répondants soutiennent que les écoles enseignent l’éducation à la sexualité aux jeunes afin de les aider à prendre de meilleures décisions. 

Plus du tiers des citoyens béninois estiment que les filles et les femmes de leur communauté  pratiquent l’interruption volontaire des grossesses (IVG) « occasionnellement » ou « souvent ». Les Béninois considèrent que l’IVG est justifiée au cas où la grossesse représente un danger  pour la santé de la femme enceinte ou résulte d’un viol ou de l’inceste, mais la condamnent  quand il s’agit d’un autre motif.